La découverte ou l’ignorance…

Voilà quelques années maintenant que je remettais au lendemain cet article. Suite à une discussion avec @lecairn, @caroleblancot, @StephLacassagne et @leozarbre, j’ai eu enfin envie de le finaliser…

Merci à vous, chers twittos !

Ce texte, principalement connu du grand public par l’interprétation qu’en fait le groupe Tri Yann depuis 1976, est en fait extrait de l’essai Comment peut-on être breton, essai sur la démocratie française1 publié par le journaliste Morvan Lebesque en 1970. Les deux versions divergent un peu, je vous propose ici de les confronter.

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Leaflet : création d’une Polyline

Leaflet

Dans la continuité des micro-tutoriaux précédents sur Leaflet, voyons maintenant comment créer une Polyline, et s’il est possible d’en retrouver les points qui la composent.

Il s’agit d’un préambule au travail sur les traces GPX de mon GPS. En effet, le rendu de cette trace se fera avec une (ou plusieurs) Polyline(s).

Articles précédents :

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Leaflet : gérer les layers

Leaflet

Après avoir créé une carte Leaflet (Leaflet, créer votre carte rapidement) et placer des markers (Leaflet : création massive de markers), voyons comment gérer les layers, soit savoir comment changer le fond de carte à la volée ou afficher/masquer les markers qui sont présents sur la carte.

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Leaflet : création massive de markers

Leaflet

Dans la continuité de l’article sur la création d’une carte Leaflet (Leaflet, créer votre carte rapidement), voyons maintenant comment créer massivement des markers.

En effet, il est rare de créer une carte pour n’en créer qu’un seul, et si lorsqu’il y en a moins d’une 10aine, on peut se permettre de les créer unitairement, au delà il vaut mieux travailler avec une boucle qui lit un tableau contenant les markers.

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Leaflet : créer votre carte rapidement

Leaflet

En recherchant comment manipuler des fichiers au format GPX avec l’API Google Maps, j’avais repéré il y a déjà des mois de cela un module qui semblait permettre de lire un GPX natif et de le placer sur une carte. Sauf qu’il s’agissait d’un plugin pour Leaflet, plutôt que pour Google Maps.

J’ai donc décidé de m’intéresser à cette API, et j’ai été ravi de la rapidité d’implémentation. Avant de rentrer plus en détail sur mon travail avec les GPX, voici donc un morceau de code pour implémenter une carte Leaflet ! Cela se résume en quelques lignes de HTML et de Javascript.

Ce qui suit ne se veut pas être un tutoriel complet sur Leaflet, juste une amorce pour les curieux qui voudrait comparer avec Google Maps.

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La vanille de Tahiti

La vanille de Tahiti, ou Vanilla Tahitensis, est un cultivar de Vanilla planifolia. Mais ses qualités aromatiques particulières l’ont fait longtemps considérer comme une espèce distincte.

La production de cette vanille est bien moindre que pour la vanille Bourbon, mais elle possède des caractéristiques qui la rendent très intéressante.

Vanille de Tahiti séchant sur un linge
Vanille de Tahiti séchant sur un linge
Crédits : Jérôme Picard

Contrairement à la vanille traditionnelle (Vanilla planifolia), la gousse n’explose pas pour libérer les grains lorsqu’elle arrive à maturité. Elle peut donc atteindre sa pleine maturité avant d’être récoltée et séchée.

De plus, au contraire des autres espèces exploitées commercialement, la vanille de Tahiti contient de l’héliotropine, un parfum très capiteux  utlisé dans les cosmétiques. L’acide para-hydrobenzoïque est aussi en très forte proportion dans cette vanille. La vanilline est par contre en quantité beaucoup plus faible.

L’intérêt pour la vanille de Tahiti a redoublé depuis que des chercheurs ont trouvé dans les gousses de l’éthylvanilline, une molécule au parfum 3 à 4 fois plus intense que la vanilline. Mais la concentration reste trop faible pour concurrencer la molécule synthétique.

 La méthode de fécondation artificielle des gousses a été importée à Tahiti en 1850, après sa découverte en 1841 sur l’île de la Réunion (voir l’article sur la vanille Bourbon).

Voir aussi :

La vanille Bourbon

Le nom de vanille Bourbon (ou vanille de Bourbon) ne correspond pas à la dénomination vernaculaire d’une espèce de vanille, mais plutôt à un label destiné à identifier une appellation géographique.

Provenant du Mexique, cette orchidée rapportée en Europe par les Conquistadors en 1516 débarque à la Réunion en 1819 avec le commandant Pierre-Henri Philibert Marchand, dans le but de diversifier les ressources de l’Île. L’espèce concernée est ici Vanilla planifolia.

Si elle pousse sans soucis sur l’île, elle ne dispose malheureusement pas de son insecte pollinisateur naturel : l’abeille Mélipone que l’on ne trouve qu’au Mexique, une abeille sans dard. La légende veut qu’en 1841, un jeune esclave du nom d’Edmond Albius découvre une technique manuelle de fécondation en froissant une fleur de vanille un jour de colère. Quelques jours plus tard, cette fleur devenait une gousse ! Depuis, les cultivateurs déchire la membrane séparant les organes de la fleur pour faciliter cette fécondation.

Blason de l'île de la Réunion
Blason de l’île de la Réunion

Pour différencier les productions provenant de la Réunion, connue sous le nom d’île Bourbon jusqu’en 1793(*), de celles provenant du Mexique ou de Tahiti, un label fut créé en 1964 : Mondial Vanille Bourbon. S’il n’a aucun aspect juridique réel, il est néanmoins reconnu commercialement pour la grande qualité du produit associé. Aujourd’hui, ce label regroupe les productions de l’île de la Réunion, de Madagascar, des Comores et de l’île Maurice.

(*) : L’île de la Réunion redeviendra d’ailleurs l’île Bourbon entre 1810 et 1848.

Voir aussi :